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La fatigue

La fatigue est l’effet secondaire le plus fréquent du cancer et des traitements.

 

Le système immunitaire est en train de se défendre contre le cancer; les traitements mis en place et leurs effets secondaires sont fatigants.

D’autres facteurs entrent en jeu dans la fatigue liée au cancer : les douleurs, les problèmes nutritionnels, la détresse psychologique, la sédentarité…

Du fait de la maladie, la fatigue liée au cancer commence souvent avant même le diagnostic. Elle peut persister pendant et après les traitements.

Elle est mal vécue par le malade, car elle interfère fortement avec son fonctionnement habituel : ses gestes de la vie quotidienne, son activité professionnelle, ses relations sociales, l’image de soi…

La fatigue liée au cancer va miner le moral du patient, altérer son adhésion aux traitements du cancer et, ainsi, sa qualité de vie.

Il est très important de la prendre en considération et de trouver des solutions.

Selon l’origine de la fatigue, plusieurs stratégies pourront être mises en place pour aider à l’atténuer :

– Un traitement médical si l’origine est biologique,

– La mise en place de soins de support en particulier:

  • La pratique d’une activité physique adaptée,
  • La prise en charge sociale, familiale et scolaire ou professionnelle en recherchant des solutions personnalisées d’aide, d’aménagement ou de repos,
  • Une prise en charge psychologique,
  • Une prise en charge nutritionnelle.

Le médecin référent ou traitant pourra identifier l’origine de la fatigue et si besoin orienter vers les professionnels adaptés.

 

En savoir plus :

https://www.cancer.fr/personnes-malades/parcours-de-soins/effets-indesirables/fatigue/fatigue-et-cancers

https://oncogite.com/

Les autres effets indésirables des traitements du cancer

Les traitements des cancers peuvent engendrer d’autres effets indésirables au niveau du système digestif, de la peau et des muqueuses, des phanères (cheveux, ongles) …

Même s’ils sont habituellement passagers, ils peuvent avoir un impact physique et/ou psychologique négatif sur le patient.

 

  • La gestion des troubles digestifs :

Des troubles digestifs liés à la maladie ou à ses traitements peuvent survenir.

Dans le cadre des soins de support, l’équipe soignante et le diététicien peuvent conseiller une alimentation permettant de limiter les symptômes digestifs gênants, en accord avec les médecins. Le médecin nutritionniste peut également prescrire des médicaments.

Soulager ces troubles permet d’améliorer le bien-être du patient, mais aussi de prévenir la dénutrition et d’autres complications. De plus, cela aide le patient à mieux tolérer les traitements, ce qui peut influer positivement sur le pronostic de la maladie.

Parmi ces troubles digestifs, les nausées et vomissements liés à la chimiothérapie sont souvent redoutés par les patients. Ils sont prévenus ou traités par des médicaments antiémétiques, mais aussi par des psychotropes et des corticoïdes selon les cas. Des pratiques non conventionnelles non médicamenteuses comme l’acupuncture peuvent également être utiles.

 

  • Les mucites :

Ce sont des inflammations de la bouche pouvant survenir à la suite des traitements par les médicaments ou la radiothérapie.

Des conseils hygiéno-diététiques sont donnés et des traitements peuvent être prescrits au patient : bains de bouche, antidouleurs, anesthésiques locaux… Si l’alimentation devient impossible, une nutrition entérale, voire parentérale, peut être envisagée.

 

  • Les plaies et les problèmes de cicatrisation :

Certaines plaies dues au cancer ou à ses traitements posent parfois des problèmes de cicatrisation entraînant douleurs et inconforts. Ces problèmes peuvent être prévenus et traités dans le cadre des soins de support. À la demande de l’équipe soignante, des infirmiers spécialisés, dermatologues, kinésithérapeute… les prennent en charge par des soins et traitements adaptés.

 

  • Les problèmes cutanés :

Les traitements du cancer peuvent occasionner différents problèmes de peau : rougeurs après une radiothérapie, sécheresse, démangeaisons, taches d’hyperpigmentation après traitements médicaux spécifiques… Des conseils et soins sont donnés par l’équipe soignante pour gérer ces effets selon leurs sévérités.

Ils peuvent aussi retentir sur l’image de soi et le moral des malades.

C’est pourquoi , en complément de la prise en charge médicale, la socioesthétique et la socio-coiffure sont aussi des soins de support « de bien-être ».

Ces professionnelles sont formées pour intervenir auprès de personnes malades. Elles proposent aux patients des soins et conseils personnalisés selon leurs problématiques et leurs souhaits : soins pour la peau, les lèvres et les ongles, maquillage correcteur, coiffure, soins associés au rasage, aide au choix d’une perruque ou d’un foulard…

Non seulement les séances de socio-esthétique aident le patient à faire face à certaines toxicités et à se réconcilier avec son image, mais elles lui permettent aussi de s’accorder des moments de répit et d’attention bienveillante.

Tout cela concourt à améliorer le bien-être du patient et à l’aider à se sentir plus fort face à la maladie.

 

D’autres effets indésirables peuvent être prévenus ou traités dans le cadre des soins de support comme les problèmes d’ongles, orthophoniques, dentaires…

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